L'agence OAVG a été créée en septembre 2010.
Elle est gérée par Virgile Guenot, architecte D.P.L.G.

Portrait - Virgile Guenot

CHAMPS D'ACTION

Un métier de service

Tout projet de construction est sujet à une analyse des besoins, à la détermination d'un concept et d'un mode constructif, à sa circonscription dans un délai et un budget. C'est l'objet de notre métier. Une mission à géométrie variable qui peut se limiter à du conseil ou s'étendre, de l'interprétation du programme à la réception des travaux ; elle est toujours adaptée au contexte et aux spécificités de l'opération. Que ce soit en terme d'études ou de travaux, nous proposons des solutions réalistes et compatibles avec les moyens financiers du maître d'ouvrage afin de lui faire bénéficier d’une réalisation de qualité dans les meilleurs délais et conditions de prix.

Etapes d'un projet

Concevoir et bâtir

OAVG est le reflet d'un engagement : l'exercice "entier" de la conception architecturale et de la maîtrise d’œuvre. Nous nous portons garants du budget, du délai et du processus de synthèse qui, de la conception à l'édification, permet de matérialiser les premières idées et leur évolution. Nos propositions émergent sans formalisme poussif : nous cherchons avant tout à créer des espaces à vivre. Pour cela, le projet doit converser avec les besoins réels, les compétences locales et le lieu.

Polyvalence

La création est au cœur de notre activité : l’agence n’est donc pas spécialisée dans une programmation particulière. Si la réhabilitation et l'extension sont privilégiées pour des raisons environnementales, nous sommes autant en capacité de concevoir des bâtiments neufs plus à même parfois de répondre aux contraintes. La capacité d’adaptation est l’objet même de notre organisation. Chaque projet est une recherche d’équilibre entre programmation et contingence, entre constructibilité et identité architecturale ; ceci en coopération étroite avec le maître d’ouvrage, les entreprises et les spécialistes.

Eco-construire

Limiter l’impact écologique du secteur de la construction et viser l'indépendance énergétique fait probablement partie des rares enjeux sociétaux en mesure de rassembler les bâtisseurs autour d'une déontologie commune.

Dans cette optique, nos prestations intègrent les préceptes de l’éco-construction : l’emploi - dans une économie de moyen - de matériaux bio-sourcés, recyclés et idéalement géosourcés, ainsi que l’utilisation de ressources renouvelables, sont préférés. L’optimisation de l’enveloppe bâtie et la mise en œuvre de matériels performants font systématiquement l’objet d’une attention particulière. L’agence souhaite apporter un service favorisant l'économie locale, des usages économes et un impact environnemental mesuré.

Processus de l'architecture

APPROCHE

Faire office d'architecture

Le projet d'architecture trouve son essence dans la rencontre. Il est bien souvent une question de circonstance ! Et la condition ultime de son avènement est son utilisation. Il revient à chacun de faire un pas vers l'architecture.

Notre profession conçoit en effet des architectures potentielles : des espaces qui font office d'architecture avant qu'ils ne soient pleinement investis. L'architecte ne maîtrise pas leur appropriation, il les prépare à l'hospitalité requise, […] pure et inconditionnelle, l'hospitalité elle-même, s'ouvre, elle est d'avance ouverte à quiconque n'est ni attendu ni invité, à quiconque arrive en visiteur absolument étranger, en arrivant non identifiable et imprévisible, tout autre. Appelons cela l'hospitalité de visitation et non d'invitation (1).

L'architecte est donc amené à assurer un rôle d'écoute et de synthèse : concerter les utilisateurs, s'entourer de spécialistes et coordonner les entreprises ; tout ce petit monde convergeant vers la matérialisation d'une idée. On le devine, […] le projet s'assume comme une trajectoire incertaine et non un problème à résoudre, comme un méandre existentiel, un ensemble de cheminements dont l'architecte doit normalement assurer la convergence, selon un principe de sélection artificielle et bien peu naturelle (2). Ce processus conditionne l'existence et la reconnaissance même d'un espace accueillant ; l'architecte facilite ce cheminement avec sa méthode et sa sensibilité, chaque projet est singulier.

(1) Jacques Derrida, De l'hospitalité, édition Calmann-Lévy, p.56.

(2) Jean-Pierre Chupin, Analogie et théorie en architecture, édition Infolio, 2010, p.15.

Accueillir nos gestes

L'architecture comme de nombreux biens de consommation, n'a pas échappé à la surenchère commerciale et matérielle. Tendance qui s'est accompagnée d'un réel appauvrisement des langages et des savoir-faire. On peut l'observer par exemple en périphérie des villes et villages où domine une certaine uniformité. Inversement, le secteur du bâtiment n'a jamais été aussi bien doté en moyens pour optimiser (modélisation), communiquer (simulation) et construire (sécurité, préfabrication, levage, outils électro-portatifs, etc.). C'est une recherche d'efficacité nécessaire pour accompagner l'établissement humain mais qui oublie trop souvent le rythme propre de l'acte de bâtir. Celui qui construit est devenu un poseur frénétique et celui qui habite est devenu un utilisateur pressé.

Mais […] si l'architecture ce sont des images, alors nous serons spectateurs, si c'est une machine, nous serons des utilisateurs, si c'est un signe ou un symbole, nous serons des lecteurs. Et comme on le voit, bien que nous ne sommes jamais vraiment rien de tout cela. Ajoutons que si l'architecture ce n'est que des produits industrialisés, alors nous ne seront plus que des applicateurs. En revanche nous comprenons une architecture (et elle nous comprend) lorsque nous répondons à ses gestes par nos propres gestes (3). Une réflexion qui invite l'architecte à participer au ménagement des usagers (et de la planète) au travers d'une démarche de conception lucide et inclusive. Lorsque l’architecture est en résonance avec nos gestes, la probabilité que la vie y devienne éminente est plus forte.

(3) Benoît Goetz, Théorie des maisons, édition Verdier, 2011, p.149.

Une présence sur mesure

Certes, l’architecture est matières et fonctions ; elle est aussi ambivalente ! Tout en devant répondre de façon pragmatique aux besoins et aux règlementations, elle est aussi vectrice de sensations et d'émotions ; elle nous entoure et nous sécurise ; elle émerge dans l'horizon. De ce point de vue, l'architecture s'impose à tous, elle tente de faire l’unanimité alors qu'une multitude de réponses est possible dans chaque situation de projet. En somme, elle s'efforce d'atteindre une forme de sincérité. Il s'agit bien de créer des espaces sur mesure, qui apaisent ou stimulent ; c'est une démarche inhérente au projet d'architecture qu'il est impossible de rationaliser.

PARCOURS

Formation initiale

  • Première année de tronc commun à l'Ecole Nationale Supérieure d'Art de Dijon en 1998.
  • Master à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de St Etienne de 1999 à 2003.
  • Diplômé à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Toulouse en 2004.
  • Chef de projet au sein de l’agence Yves JAUTARD architectes (66) de 2004 à 2010 (cabinet spécialisé dans l'optimisation énergétique du bâtiment et l'intégration des énergies renouvelables).

Formations professionnelles

  • Conception de bâtiment à très faible consommation d'énergies, Mr. Olivier SIDLER (ingénieur).
  • Suivi de chantier, Mr. Jacques PAUL (architecte).
  • Accompagnateur Bâtiment Durable Méditerranéen, association Envirobat Occitanie.
  • Concepteur Européen Bâtiment Passif, association La Maison Passive Service.
  • Ordonnancement, Pilotage et Coordination, Mr. Cédric BAQUE (ingénieur).
  • Pathologies du bâtiment, M. Patrick DUCROS (architecte).
  • Pierre sèche, E. VINCENS (ingénieur) et F. BERTHOMMIER (artisan).

TÉLÉCHARGEMENTS